Trần Mộng Tú
(Gửi Tác Giả Mặt Trận Ở Saigon - Ngô Thế Vinh)
Il avait fait adieu à la guerre
Mais la guerre ne l’avait jamais quitté
C’était juste comme un fer chauffé
Pressé rouge ardent contre son sein jusqu’ à son coeur
Il courbait la tête vers sa poitrine et soigneusement pelait les croûtes
Les pelures se détachaient comme des feuillets
Les feuillets remplis de blessures
Les villages désolés et abandonnés
Le terrain ravagé par les cratères des bombes de B52
pas d’ombre d’un seul enfant
Ni même une personne âgée en vue
Y a t’il d’autre chose aussi douloureuse